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Vue de Haut

Il est là debout. Un bel homme. Il est là debout, au coin de la rue... La ville est bruyante ce matin et le monde passe et tourne autour de lui. Il est là debout et semble..oui semble attendre. Il est grand et semble impatient. Oui, impatient...Il s'agite, tourne sur place. Il porte une mallette à la main. Il la regarde à plusieurs reprises. Il regarde sa montre aussi et s'agite. Il trépigne, oui, il trépigne son pied, claque du talon sur le sol. Il regarde sa montre à nouveau puis porte sa main en lisière sur son front et scrute l'horizon tout autour de lui. A nouveau il regarde sa mallette. Il est là debout, au coin de la rue, perché sur le rebord du trottoir comme un équilibre. Oui c'est sûr il attend.

Il approche sa mallette de lui et semble vérifier qu'elle est fermée...Il l' apporte contre lui et la serre dans ses bras croisés. Il tourne sur place, sa mallette serrée contre lui, regarde encore l'horizon. Soudainement il s'immobilise, semble retenir son souffle, ne bouge plus, ouvre la bouche comme si un son allait sortir et là il se retourne une derrière fois puis part en courant... Sa mallette toujours serrée contre lui.

 

Il disparaît au coin d'une autre rue, un peu plus loin.

non signé

Il est là déjà depuis une heure

Il fait quinze pas vers la gauche puis dix vers la droite et quand il se retrouve au milieu de la rue il revient vers le coin ! Il attend

Il est grand la silhouette très fine. Il a fier allure.

Il porte un long manteau noir qui ne laisse dépasser que ses chaussures vertes et sa tête surmonté d'un chapeau violet ; il attend.

Les mains dans les poches, il se courbe de temps en temps comme pour accélérer le temps puis il se redresse aussi sec et regarde autour de lui.

Il attend.

Il accélère le pas, lorsque le ciel s' assombrit il relève la tête , semble très intéressé par ce ciel qui noircit de plus en plus.

Il pleut.

L'homme écarte les bras vers le ciel.

Il pousse un cri.

Tout un coup, il s'en va en courant tout en continuant à hurler.

La pluie est venu. L'homme s'en est allé .

 

Il attendait la pluie.  

Julien

 

Je suis sur un balcon je regarde les deux croisements de route le ………… se tourne vers les deux croisements de route la belle s’est tournée vers nous je la regarde sa tête se tourne vers nous elle continue à avancer A ce moment elle me fait un beau sourire qui me laisse sans voix mon regard se mit à scintiller. C’était la belle du croisement de route.

Gilles

Elle attend, vêtue d’une salopette à fleurs. Dans cette rue où passent des véhicules de toutes les formes et de toutes les couleurs.

Moi du haut de mon balcon je la vois attendre quelque chose ou quelqu’un.

Elle n’a pas de banc pour s’asseoir, elle attend sur le bout de trottoir grisâtre où le bitume est absent. Elle regarde sa montre, elle pouffe de solitude, à ses pieds des baskets à trois bandes fleuries assorties à sa salopette à fleurs.

D’un coup un coup de klaxon la fait sourire, c’est dans cette voiture qu’elle montera quelques secondes plus tard, de mon balcon on dirait son mari ou son frère. Que sais-je d’elle ? Rien. J’apprendrai plus tard quand je lui offrirai un café dans un café de ce croisement qu’elle est artiste-peintre, elle expose des toiles partout dans le monde, les musées, elle les connaît tous, elle a beaucoup voyagé avec son frère.

Oui un jour il y a quelques mois je lui ai offert un café dans ce faubourg. Du café je voyais mon balcon et de mon balcon je la voyais elle dans sa salopette fleurie.

Sandra

 

Une femme. Elle est habillée avec une jupe, un polo et elle a des chaussures. Ses cheveux sont un peu gris. Elle a des lunettes. Elle attend quelqu’un. Elle soulève ses lunettes, elle regarde un peu loin. Elle marche, elle tourne. Il y a un peu de vent, sa jupe s’envole, encore plus quand elle marche. Un quart d’heure. Elle regarde sa montre. Elle réfléchit et se dit : peut-être que je me suis trompé d’endroit ?

 

Jeannette

 

 

L'Attente

 

 

En attendant le printemps et les oiseaux chantants...

En attendant les rires des enfants et les chats hurlants.

En attendant les bancs publics et leurs amoureux

En attendant les bancs publics et leurs amoureux

En attendant ces instants précieux, joyeux

En attendant...j'attends

J'attends et j'entends

Je les entends ces fous chantants

Je les vois ces rondes d'enfants

Je leur souris aux bienheureux

Je la ressens la douce chaleur

En attendant... j'attends..ces instants merveilleux

En attendant...ils sont là tous avec moi

 

ils sent là tout contre moi

Texte non signé

 

 

Bonjour monsieur, vous êtes grand. Vous attendez quoi ? Une voiture qui vient. Oh ! Elle passe à quelle heure ? A 16h15. Ça fait long d’attendre. Je vous comprends monsieur. Attendez un peu. Elle va bientôt arriver. Je remonte chez moi. Je l’observe sur mon balcon. Il fait de grands gestes. Je comprends qu’il est énervé. Je vais le revoir. On discute un peu. Et voilà. Une voiture qui s’arrête. Est-ce que c’est la bonne voiture ? Non. C’est pas la bonne ! Et là il dit « zut, ça recommence ! ». En voilà une ature qui revient. Et là c’est la bonne voiture. Il dit « enfin, on peut partir. »

Odette

 

 

J’attends le taxi, c’est interminable. Ouh la la… Mais ça ne marche pas ouh là ce téléphone ne marche pas. Le taxi ne viendra pas car il est tombé en panne de voiture. Comment je fais pour rentrer  chez nous Ah le taxi arrive je rentre à Marvejols.

Gilles

 

 

Je suis assise sur une chaise. J’attendais que la musique s’arrête. J’appelais si fort, j’appelais Tonton et Tata. Je les ai appelés plusieurs fois ils ne sont pas venus. J’ai dit Qu’est-ce que vous faites ? Plus fort. S’ils ne viennent pas tant pis, et j’ai dit au revoir.

Jeannette

 

Habillée d’une jupe à pois blancs, avec un chapeau sur la tête. Elle attend dans cette salle chez le docteur Marcin. Un peu forte physiquement, car elle attend un bébé depuis cinq mois. Dans cette double attente elle patiente devant la porte du docteur Marcin. Patiente d’être à peine arrivée au bout de sa peine. Une autre dame rentre et s’assoit à côté d’elle, qui elle aussi attend une visite du docteur Marcin. Elle est enceinte de son troisième. Ces deux patientes attendent en discutant :

« Votre mari, il fait quoi ? »

«  Il est couvreur »

« Donc il travaille sur les toits et doit avoir mal au dos souvent ? »

« C’est la deuxième fois que je vous croise dans cette salle »

« Normal j’en suis à mon troisième enfant »

« Moi c’est mon premier, j’aurais aimé avoir des triplés »

« Moi j’ai des jumeaux, deux garçons de six ans »

La discussion continua

Le docteur Marcin sortit.

« Bonjours mesdames. »

« Bonjour monsieur Macin, je viens vous voir parce que j’en suis à mon cinquième mois… »

 

Le docteur Marcin tourna les talons et reprit son travail, le téléphone qui soonnait il devait y répondre. Dans l’attente nos deux patientes attendaient toujours. La femme du couvreur se mit à se taire. Le silence était revenu dans cette salle d’attente. La dame habillée d’une jupe à pois blancs et d’un chapeau passa la première pour sa visite médicale auprès du docteur Marcin, il l’examina… Lui proposa un rendez-vous dans les deux mois qui suivent. Elle repartit contente et fière de pouvoir mettre au monde un garçon comme l’indiquait l’échographie, un bébé en bon état. Dans cette attente elle souriait de cette double attente.

Sandra

 

 

 

En attendant je le voyais promener son chien qui faisait que courir dans la cour. Vêtu d’une veste bleue et d’un pantalon maron des chaussures noires et des lunettes de soleil, qui attendait le temps passer fumant une cigarette qui ne voulait pas s’allumer avec le vent qui soufflait le temps qui passait attendant toujours l’être qui attendait le bon moment pour y aller il attendait le temps passait et regardait les voyants passer ne les voyait pas j’attendais du balcon assis sur la chaise en buvant le café, il regardait le temps qui passait.

Michèle

 

Mon ami n’arrive pas et je m’impatiente d’autant plus que j’ai rendez-vous à dix-sept heures et qu’il est seize heures quinze à ma montre. Le gâteau – une forêt noire – est sur le plat au milieu de la table, avec autour des verres et des jus de fruits car nous sommes en été et qu’il fait chaud. La chantilly qui est sur le gâteau va fondre s’il n’arrive pas !

 

Seize heures quarante-cinq et il n’est toujours pas là ! Je m’inquiète. Va-t-il venir enfin ? Que fait-il ? … Il arrive enfin, et il est seize heures cinquante ! Dans dix minutes, il nous faut partir. Pas le temps de déguster ce bon gâteau qui pourtant est appétissant. Il se confond en excuses, s’explique. S’il est en retard, c’est qu’il a eu du mal à trouver une place pour se garer. Je l’écoute, le rassure. Ce n’est pas grave, l’endroit où nous avons rendez-vous est à cinq minutes à pied. Je range boissons et gâteau dans le frigo et nous partons.

Michèle

 

 

Cet après-midi là, mon ami et moi avons rendez-vous chez moi à 16 h. Départ de chez moi à 17 h pour retrouver un groupe d’amis à 19 h pour un week-end prolongé à 200 km de là. Avant, histoire de passer un petit moment sympa et se remplir un peu le ventre pour prendre des forces avant de prendre la route, j’ai préparé un bon gros gâteau qu’on avait prévu de prendre avec un bon café. Mais à 16 h, mon ami n’est pas là. Le gâteau sorti, posé sur la table, le café chaud, j’attends 5 à 10 minutes. Alors je commence à m’impatienter car je me dis que ça peut arriver à tout le monde d’arriver en retard, mais là, je commence à me demander ce qui est en train de se passer. Encore 10 minutes d’attente de plus. Toujours personne. J’en viens à me demander s’il n’a pas oublié notre rendez-vous. J’attends encore 5 minutes, puis je me décide à l’appeler. Portable coupé, répondeur. Je lui laisse un message urgent lui rappelant notre rendez-vous et surtout notre départ urgent à 17h pour ne pas faire attendre notre groupe d’amis. Je lui demande aussi de me rappeler, surtout en cas de problème. J’attends enore 10 minutes Et alors je décide de passer un coup de fil à un des amis de note groupe pour prévenir que ce collègue risque de na pas être là car pas de nouvelles. J’attends encore 5 minutes. Puis je rappelle mon ami. Je laisse à nouveau un message sur son répondeur pour lui demander : « on fait quoi ? » et pour lui rappeler que si pas de nouvelles, je dois m’en aller avec ou sans lui à 17 h. Ensuite pour ce dernier quart d’heure d’attente je me décide à attaquer sans lui ce bon gâteau et de me prendre un bon café pour ne pas prendre la route le ventre vide et de renouveler les forces avant de prendre la voiture. Puis à 17 h, je charge les bagages dans la voiture ; je lui laisse un dernier message pour bien vérifier que j’ai dû partir sans lui et je prends la route pour rejoindre mon groupe d’amis.

Stéphane

En attendant demain jour du grand départ, je fais du rangement, un peu de remise en ordre, et de ménage.

En attendant demain je fais quelques courses au supermarché pour le nécessaire.

En attendant demain, je fais des courriers, je règle les dernières formalités administratives, histoire de ne pas être dérangé pendant les vacances.

En attendant demain, je prends les dernières précautions et je veille à ne rien oublier.

En attendant demain, je fais les bagages, je veille à ce que rien ne soit oublié.

En attendant demain, je fais du rangement en musique, je regarde les derniers mails et je réponds.

En attendant demain, je reçois des coups de fil d’amis et j’en appelle quelques-uns aussi et on papote.

En attendant demain, la nuit sera courte.

 

 

Stéphane

En attendant l’été, je pense à ce que je mettrai au mois de juillet – jupe ou pantalon ? Ma préférence va au pantalon car je suis un vrai garçon manqué. Mails il me faut aussi une ou deux jupes pour sortir, aller à la ville. Et ces jupes, il me faut les commander.

 

En attendant qu’elles arrivent, je fais le tour de mes vêtements d’été. Qu’est-ce qui me manque ? Des polos, j’en ai trois, un pour chaque semaine ! De même pour les pantalons.

Pas de signature

 

 

Perché sur le rocher j’attendais les vautours passer – regarder le paysage la boutique souvenirs prenant des photos perché sur ma chaise en prenant les autres passer me donnait de l’imagination j’attendais tout longuement les vautours passer n’arrivant pas je tirais des photos des autres qui passaient regardais les copains passer me faisait passer une certaine pensée de ce qu’ils présentaient.

Non signé

 

 

Avec Serge, on avait un rôle. En fait j’étais à la pêche. Je ne voyais pas arriver la truite. J’ai pêché des truites, assez grosses. Ensuite je les plaignais, je disais oh ! pauvre truite, de voir leur tête, leurs yeux, leur regard… Du coup, je les ai relâchées. Je les regardais partir et je me suis dit… A la fin, Serge m’a posé la question de savoir ce que j’avais mangé. Je lui ai dit « du poulet » !

Odette

 

 

 


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