Angélique supplie son ami André de partir sur une île déserte. Un soleil magnifique éclaire la barque sur cette île. Elle l’a vue en photo. Elle veut changer d’air, de vie. Tous les deux partent en avion, il les dépose sur cette île. Ils arrivent sur l’île qui se trouve dans l’océan Indien. Ils décident un matin de se promener en barque, il fait clair, le soleil fait des reflets sur l’eau. Angélique aime ces paysages, ça lui rappelle son enfance. Quand elle était jeune, elle était partie en vacances sur une île et son ami André lui disait : « ça me plairait, je n’y suis jamais allé. J’aimerais voir l’eau claire, l’eau bleue transparente et faire de la barque, pêcher des poissons. »
Angélique et André veulent s’installer sur l’île mais la vie est si différente de celle qu’ils vivent en Europe… Pendant quinze jours, trois semaines, ils vont essayer de s’adapter à cette vie sur une île déserte. Ils essaient de fuir, d’oublier leurs problèmes, ils veulent changer de vie, ils recherchent une vie calme, paisible. Ils veulent oublier la misère, oublier le travail.
Sur cette île, il y a des palmiers, ils veulent manger des fruits, des noix de coco, des bananes, se nourrir de ce qu’ils trouvent.
Essayer de recommencer leur vie sur cette île, là.
Didier
Aux portes du Sahara, Jules, le photographe, prenait des clichés, caché derrière un mur. S'il s'était fait prendre par la garde, il aurait été fait prisonnier de guerre, et son appareil photo détruit pour éliminer les preuves du désastre qui se passait dans cette région désertique en surface.
Les dirigeants savaient que le sous-sol du désert était bondé de pétrole et, au détriment de la population et de la survie des hommes, tuaient, frappaient et enchaînaient les innocents qui défendaient leurs terres. Caroline, une jeune prêcheuse, passait dans les prisons donner à manger aux prisonniers pendus par les bras et les jambes.
Elle avait peur mais il le fallait. Il en va de la survie, leur disait-elle. Il en va de ta survie ! Il y avait trop peu de gens comme elles, trop peu aussi de photographes pour dénoncer ces abominations.
Non signé
Dans mon être, je me sens bien
Dans mon être, avec d’autres personnes
Dans mon être, au GEM
Dans mon être, pour discuter, parler, échanger,
Dans mon être, des fois inquiet,
Dans mon être, grâce au monde autour
Ça me fait du bien, ça me rassure
Dans mon être, j’oublie mes problèmes
Didier
Un vélo. De couleur verte. C'était un demi-course. La première fois que j'en ai fait, je tombais avec et je n'arrivais pas à tenir l'équilibre. Et à force, j'ai réussi à tenir l'équilibre. Après plusieurs jours, j'arrivais à en faire et à tenir dessus. C'est un vélo que j'ai laissé à Nîmes."
Une montre. Ça m'a plu, je l'ai achetée. Baromètre. Altimètre. L'heure. La date. Noire et verte. Elle se recharge avec le soleil. Je la porte tout le temps au poignet.
Un karting. C'est un jouet à pédales. C'était dans un centre. Le jour de Noël. Je m'amusais à en faire dans les descentes. Comme un fou.
Textes non signés
portraits
Portrait de S.
Il a des oreilles un peu pointues, un visage rond, un regard sérieux, aux yeux bleu-gris. Il a une petite bouche Il a le teint clair et des cheveux châtains foncé coupés court. C'est quelqu'un d'assez costaud. Habillé d'un jean bleu marine, d'un sweat-shirt gris foncé et d'une chemise bleu clair dont on ne voit que le col. Il sait bien s'exprimer. Il a l'air sympa et observateur.
D'un âge mûr de fin de quarantaine ou début de cinquantaine, vêtu de manière simple et détendue, D. est un homme discret et réservé, manifestant même une certaine timidité. De taille moyenne, cheveux grisonnants, légèrement dégarni, moustachu aux yeux clair, regard profond, mais bien souvent dirigé vers le bas, tête baissée, tout semble traduire chez lui une vie marquée et chargée d'années de lourds fardeaux.
Textes non signés
Ça sent bizarre. Posées là devant moi une paire de chaussures à lacets. Des patogases du tissu par dessus, des lacets beige de vieillesse (avant cela ils étaient blancs). Je me souviens de ce petit cadeau qui m’ofrrait des ampoules au bout d’une semaine. Ses semelles en crampons plastifiés de couleur blanche C’est Joséphine qui me les a données, car sa fille ne les portaient plus du tout, alors pour ne pas les jeter, elle me les donna avant la Noël. Un sourire sur mon visage d’avoir une nouvelle paire de chaussures. Ça marche, je les prends et les range dans l’armoire à chaussures. Bref. Des patogases en tissu, j’adorais à ma onzième année. J’étais en 6e, dans la grande école comme disent les « grands ». Une fierté d’avoir du neuf à mes pieds enfin chaussés autrement qu’avec des chaussures à scratch. Que de souvenirs elles sentaient l’odeur du déjà mis, déjà portées mais je les mettais et les découvrais tous les jours mes chaussures fétiches.
Sandra
A toi mon ami, je raconterais mes secrets, je te ferais confiance, je ne les dirais à personne d'autre, tu ne les répèterais pas. Tu te souviens de ces jouets que nous avions pris et cachés dans un placard alors qu'ils étaient destinés à d'autres enfants ? Tu te souviens de l'éducateur qui avait découvert ces jouets et qui nous les avait retirés en nous disant que c'était mal de faire ça ? Cette bêtise nous avait rendus complices. Nous savions que nous serions punis si nous recommencions. Nous avions douze ans. Nous nous sommes revus mais ce n'était plus comme avant. Chacun sa vie.
Non signé
Je partais à la mer sur le dos de Jola à travers les champs, les vignes et les dunes, nous galopions, ses sabots s'enfonçant dans le sable humide d'eau salée de "notre Méditerranée". Jola était belle crins au vent, flamboyante sous le soleil qui amplifiait sa rousseur."
Marilyn